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Les nouveautés du 14 septembre 2018

  • Photo du rédacteur: Marie
    Marie
  • 21 sept. 2018
  • 4 min de lecture

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle... La bonne : David Guetta a sorti un nouvel album ! La mauvaise : nous n'en parlerons pas aujourd'hui car mon seuil de tolérance à la douleur m'a fait écouter les Kids United mais j'ai eu du mal à m'en remettre et je ne suis pas d'humeur. Le 14 septembre, il y a eu quelques sorties d'albums qui m'ont interloquée dont nous allons parler sans tarder : Generation Rx de Good Charlotte, Love Is Here To Stay de Tony Bennett et Diana Krall et Double Negative de Low.


1. Generation Rx - Good Charlotte



De Good Charlotte, je ne connais que "The Anthem", chanson culte du pop punk des années 2000. Ma connaissance est donc somme toute sommaire. Cependant, comme pour beaucoup d'albums, la sortie d'un album est souvent l'occasion d'en découvrir un peu plus sur l'artiste et de faire de belles découvertes (ou pas).


Cette fois-ci, c'est plutôt ou pas. C'est bien simple : l'écoute de cet album m'a tout d'abord effrayé, puis agréablement surpris, puis déçu et finalement le rendu global m'a mise en colère. C'est assez rare qu'un album m'énerve vraiment. L'année dernière, c'est arrivé deux fois, dont une se rapproche vraiment de la raison de ma colère cette fois-ci : Hardwired... To Self-Destruct de Metallica (parce que l'album démarrait tellement bien que de le voir se tasser sur la fin m'a vraiment déçu) et One More Light de Linkin Park. C'est ma réaction sur cet album qui se rapproche vraiment de celle que j'ai eu à l'écoute de Generation Rx : le groupe se perd complètement en essayant de se moderniser, perdant jusqu'à sa propre identité. La pochette me remplissait de joie, me promettant du punk, de la "violence" musicale... Mais l'introduction, entre pop fadasse et electro, m'a fait me demander si j'avais mis le bon album... Heureusement, "Self Help" ramène au pop-punk qui a fait le succès du groupe et des morceaux comme "Cold Song" rappellent les heures de gloire du genre et du groupe. Cependant, constamment, le groupe essaye d'intégrer des accents de pop pure, avec des effets électroniques qui ne lui ressemblent absolument et rendent les chansons banales. L'exemple parfait est "Better Demons", avec une belle énergie cependant gâchée par les sons electro en arrière fond et qui gâchent la chanson, pour moi. J'ai donc été très déçue de cet album et me contenterai d'écouter ce que Good Charlotte a fait avant.


Ma note : 4,5/10.


2. Love Is Here To Stay - Tony Bennett et Diana Krall



Parler de Tony Bennett, c'est tout simplement parler d'un monstre sacré du jazz. Parler de Diana Krall, c'est également parler d'une maîtresse du genre. Et quand deux personnes de leur calibre unissent leur force sur le même album, cela ne peut donner qu'un très bon moment. Qu'on se le dise : je ne suis pas férue de jazz et je connais surtout Tony Bennett pour la superbe collaboration qu'il a faite avec Lady Gaga en 2014.


De manière globale, j'ai trouvé cet album très élégant, à l'image des deux interprètes. Rendant hommage au grand George Gershwin, dont c'est le 120ème anniversaire de la naissance, Bennett et Krall proposent des adaptations tout en douceur et volupté avec une belle richesse de timbres et de registres. Le piano occupe une place centrale et les deux voix, en plus de se répondre entre elles, répondent également aux instruments. Le swing n'est pas en reste, les arrangements ne faisant qu'accentuer le bel hommage rendu au compositeur de talent. Ce n'est donc pas un hasard si Danny Bennett (président du label à l'origine de l'enregistrement et fils de Tony) a pu dire : « Cet album fait partie de ces enregistrements que vous ne pouvez écouter sans vous dire qu’ils devaient forcément voir le jour – Il suffisait simplement de parvenir à réunir ces deux interprètes extraordinaires dans un même studio et de poser les partitions de Gershwin devant eux ». Un beau moment de douceur et une belle réussite sur cet album !



Ma note : 8,5/10.


3. Double Negative - Low


Amateurs d'expérimental, Double Negative est pour vous ! Le groupe de rock alternatif Low, actif depuis 25 ans, revient en effet avec son nouvel opus, le 12ème de la liste. Encore une fois, je ne connaissais pas particulièrement et me suis penchée sur ce groupe et sa musique dans le cadre de cet article.


Vous le savez, on se dit les choses franchement ici : j'ai adoré cet album. Attention, il est très particulier et difficile d'accès ! La notion de bruit et d'expérimentation musicale est très présente, la voix est assez peu présente, donnant l'impression d'un album expérimental. La voix, quand elle est utilisée, est d'ailleurs traitée, donnant un aspect très mécanique, perceptible surtout sur le morceau "Always Trying To Work It Out". Malgré tout, comme pour Nine Inch Nails, j'ai trouvé que le travail autour du son dans cet opus est très intéressant et intelligent. À aucun moment, Low ne sombre dans la paresse musicale et le résultat est cohérent, abouti, dans une atmosphère à la fois pesante et aérienne, pleine de contradictions et de mises en relation. Il n'y a jamais de coupure et l'album est avant tout une variation d'intensité ; il est très possible, à l'écoute de cet album, d'imaginer la courbe de fréquence, oscillant entre les sons graves et planants et les sons dans le registre intermédiaire et plus percussifs. En bref, Double Negative n'est pas à mettre sous toutes les mains mais pour les aguerris de musique électroniques, fans de Kraftwerk et des premières heures de Brian Eno, foncez !



Ma note : 8,5/10


La semaine prochaine, nous parlerons de Christine and The Queens, je crois que je vais avoir pas mal de choses à dire ! Mais, avant ça, on se retrouve sur Facebook !

En vous souhaitant...



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